JUSTINE & LAGO MINTO

✍️ Que sont-ils devenus ?

🤎 Histoire de Justine et Lago Minto, PS de 16 ans :

Lago est arrivé dans ma vie il y a bientôt 7 ans, le 5 février.

« J’ai acheté ce cheval à une cavalière qui l’avait acheté chez vous deux ans auparavant, avant que je lui rachète sans savoir qu’il venait du monde des courses, car l’annonce était très courte : « Vend cheval ». Voilà l’annonce. Je suis tombé sur son annonce via Le Bon Coin. Mes parents m’ont fait la surprise d’aller lui rendre visite pour le voir, et ce jour-là, j’étais en cours. Mes parents m’ont appelé pour m’annoncer que j’étais sa propriétaire à travers le téléphone. Je le voyais et j’ai vu un petit cheval bien trop timide et apeuré, et j’ai alors confirmé l’achat en disant par téléphone : « Oui, je le prends », sans même vraiment savoir à quoi il ressemblait, mais pour rien au monde je ne regrette mon choix.

Une semaine après, il est arrivé à la maison, et là, nous avons fait notre toute première rencontre. Grosse surprise en réceptionnant le carnet de Lago avec votre logo « Écurie de la Seconde Chance ». J’ai alors effectué des recherches sur France Galop et je suis tombé sur les résultats d’un champion, le champion que j’avais choisi par hasard. Très vite, je me suis rendu compte que la priorité était de le remettre en état, car Lago s’était retrouvé enfermé 2 ans sans qu’on lui accorde une importance. Il a alors fallu réapprendre toutes les bases : marcher en main, la longe, le pansage, car il craignait les brosses quand on s’approchait avec, poser un tapis sur son dos… Alors, nous avons travaillé, répété à pied, jusqu’au jour où il a compris qu’il pouvait m’accorder sa confiance.

Trois mois après son arrivée, avec beaucoup de patience et de travail, j’ai pu le monter pour la première fois. Le travail sur le plat était relativement simple, car il montrait qu’il avait une envie de toujours satisfaire son cavalier, avec un cœur gros comme lui et cette envie de bien faire.

Nos premières balades ont été compliquées, alors j’ai complètement repris les bases à pied puis monté. Grâce à chaque travail réalisé à pied, cela renforçait encore plus notre complicité. Nos balades sont passées à être en filet, avec des demi-tours, à pouvoir sortir en cordelette. Nos balades en main sont devenues de la confiance en totale liberté à mes côtés.

Par suite d’une blessure, nous avons changé d’écurie et Lago a été mis en pension travail avec ma coach actuelle. C’est ainsi que nous avons commencé un niveau de travail plus approfondi. Nous lui avons fait découvrir les barres au sol dans un premier temps, puis des obstacles. L’objectif était de lui apprendre tout, mais bien évidemment en considérant le manque de travail qu’il avait eu auparavant.

Alors, nous avons commencé à sauter, puis à sortir en concours, toujours avec un mental d’acier. Il avait cette capacité sous la selle à renvoyer toute son énergie et faire ressentir l’émotion qu’il voulait provoquer, pour toujours satisfaire. Je sentais qu’à chaque foulée de galop sur le terrain, c’était son terrain de jeu.

Aujourd’hui, âgé de 16 ans, son corps a demandé du repos. J’aurais aimé pouvoir l’emmener au plus haut, mais sa santé physique et mentale était ma priorité. Alors, j’ai fait le choix, pour lui et pour son bien, de le retirer de la compétition. Il vit désormais une retraite qu’il a tant méritée avec sa meilleure copine, Ozalaya, avec quelques balades et du travail à pied. »